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BIOHAZARD, LE COMMENCEMENT
La traduction du texte est © Hunk le 4e survivant, pour SurvivHor.com © 2001
Remerciements spéciaux à Matthew sans qui rien n'aurait été possible :-))
Merci Matt.
Chapitre Quatre:
En quête de réponses

J'avais besoin de plus d'informations sur Billy que celles dont je disposais.

J'ai donc pensé me payer une petite visite surprise chez UMBRELLA Inc.

Donner un coup de pied dans la fourmilière et attendre de voir ce qu'il se passerait.

Tandis que je conduisais le long d'une route sinueuse menant au complexe d'UMBRELLA, je passais en revue tout ce que je connaissais sur cette compagnie.

Tout d'abord, ils ont paru extrêmement généreux à leur arrivée pour la réalisation du nouveau projet des différents aménagements de la municipalité.

Palmiers bordant les rues de la ville, écoles modernes, hôpital dernier cri et un tout nouvel hôtel de ville.

En théorie une ville de 300.000 habitants n'aurait jamais possédé les fonds nécessaires pour un tel aménagement du territoire.

Mais la compagnie Umbrella, avec ses multiples ramifications, est venue en aide financièrement au projet, au service des citoyens.

Le complexe de la société m'est apparu à la sortie d'un virage, j'ai ralenti ma SHELBY afin de mieux le contempler.

La structure la plus imposante était le siège social de la corporation Umbrella, un immeuble de 20 étages !

Ses murs colorés à l'architecture géométrique donnaient à la structure une forme menaçante, comme si le bâtiment abritait un hôte cruel et impitoyable.

J'ai garé ma SHELBY près de l'entrée du bâtiment avant d'entrer. La zone de la Réception s'étendait sur la moitié du rez-de-chaussée, et ce, sur trois étages.

Sans aucun doute pour impressionner les visiteurs du poids et de l'influence que représentait la corporation Umbrella.

A une quinzaine de mètres près de moi, se tenait une belle femme brune qui m'adressa un sourire.

un sourire étant une invitation, j'ai pratiquement patiné sur le granit ciré pour rejoindre son bureau.

"Bienvenue chez Umbrella" me dit-elle avec un sourire digne des plus belles hôtesses d'accueil !

"Que puis-je pour vous ?"

J'ai alors pris un air grave : "Un de mes amis qui s'appelait Billy Rabbitson a embarqué sur un Jet de la compagnie qui s'est écrasé il y a trois mois maintenant"

"Oui, une trajédie épouvantable" me répondit la femme. "Je suis désolée d'apprendre que votre ami faisait partie des victimes"

"Merci ! je suis l'exécuteur testamentaire de tout ses biens et j'ai besoin de connaître certains détails sur son dossier d'employé à Umbrella ! Savez-vous s'il avait contracté une police d'assurances, un plan d'épargne retraite ou quelle que chose comme ça ?"

"Laissez-moi voir si quelqu'un au service des Ressources Humaines peut vous aider" me dit-elle, tout en prenant le téléphone.

J'ai examiné son bureau pendant qu'elle parlait : une photo d'un vieux couple, probablement sa mère et son père, un répertoire, une horloge, un clavier, deux dossiers et une petite plante de lierre conservée dans une tasse à café.

Une femme simple et ordonnée.

Elle a raccroché le téléphone et me dit : "je vous prie de bien vouloir vous rendre jusqu'au service des ressources humaines, Monsieur Redfield. Prenez l'ascenseur côté gauche, puis montez au douzième étage. Quelqu'un vous y attendra."

Je l'ai remerciée, ai traversé le couloir et pris l'ascenceur. Une secrétaire m'attendait en effet au douzième étage. elle m'amena jusqu'au coin du couloir où se trouvait le bureau du Directeur des ressources humaines qui m'attendait, assis derrière un énorme bureau en acajou.

L'homme s'est levé, m'adressant un sourire plastique. Une de ses mains, baguée à l'auriculaire, lissa la veste croisée de son somptueux costume.

Il se présenta : REGINALD JOHNSON

Nous nous sommes serrés la main et il m'invita à prendre place dans un confortable divan faisant face à son bureau.

"Je comprends que vous vous informiez au sujet du défunt Mr. Rabbitson" dit-il tandis que je m'enfonçais profondément dans les coussins en cuir.

"Mais quel intérêt portez-vous au sujet de cette personne ?"

"Je suis un vieil ami de Billy, mais aussi son exécuteur testamentaire pour sa propriété" lui ai-je dit.

"Je suis ici pour découvrir les assurances ou comptes de retraite dont il bénéficiait par votre compagnie"

"Toutes ces informations ont été envoyées à la famille Rabbitson, peu de temps après l'accident" dit Johnson.

"Mais je suis sûr qu'en tant qu'exécuteur testamentaire vous avez dû recevoir tous ces rapports en bonne et due forme"

Mince, j'avais marché droit dans le panneau.

"En fait, oui, j'ai vu les informations que vous avez mentionnées. Je voulais juste m'assurer en personne de leur conformité en remontant à la base. Je dois bien ça à mon vieil ami vous savez"

Tout le temps où je venais de parler, Johnson m'a regardé avec ce sourire huileux, comme s'il savait que je mentais.

" j'ai une réunion de prévu dans quelques minutes, Monsieur Redfield. Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous? "

" Oui, juste une autre chose. Concernant ces nouveaux travaux de recherche sur lesquels Billy travaillait. Qu'est-ce que c'était exactement? "

" Je n'en sais rien. Je suis DRH vous savez, pas chercheur. "

" Je pensais juste que vous auriez pu entendre quelque chose à ce sujet. "

" Non, je suis désolé. Comme Monsieur Rabbitson était un ami proche, si ça peut vous consoler, sachez que chacun de nous ici à Umbrella gardera une haute estime envers lui. Il était un chercheur dévoué et plein de talents. Sa contribution à la compagnie et sa chaude personnalité nous manqueront considérablement"

J'ai alors analysé le type pendant un long moment. C'était un bureaucrate, un de ces fonctionnaires grisés mais tellement indispensables à n'importe quelle compagnie, pour que les choses se déroulent sans problèmes. Il avait probablement entendu, de par son poste, la vérité plus d'une fois dans son travail, mais là je ne l'ai pas pris pour un menteur. Il croyait vraiment que Billy était mort. Je me suis levé pour partir.

" c'est malheureux que le corps de Billy n'aie jamais pu être récupéré " lui ai-je dit en lançant mon dernier hameçon

" Ce que je veux dire, c'est que sans le " corpus delecti " il subsistera toujours un doute ! "

" Je vous assure qu'il n'y a aucun doute dans ce cas présent. Les corps qui ont été

récupérés étaient altérés au-delà de l'identification. Le coroner a dû littéralement deviner quelle partie de corps a appartenu à telle ou telle personne. Il est possible qu'une partie de Monsieur Rabbitson ait été enterrée dans le cercueil de quelqu'un d'autre. "

" Dans ce cas, vous ne pouvez pas être certain que ce sont des parties de Billy qui ont été enterrées ! "

" Monsieur Redfield, même si votre ami avait survécu à l'accident, il se serait probablement noyé ou serait mort de froid, perdu seul au milieu du lac. "

" J'ai pris assez de votre temps, Monsieur Johnson. Si vous avez du neuf concernant Billy, j'apprécierais que vous me teniez au courant. "

" Certainement. Pourriez vous me donner votre adresse et votre numéro de

téléphone s.v.p.? "

J'ai pensé à lui donner mon numéro et mon adresse personnelle afin qu'il ne sache pas que j'étais un flic. Mais j'ai alors réalisé que j'aurai certainement encore à le rencontrer pendant l'enquête, et que je n'avais rien à gagner en l'embrouillant ainsi.

" J'appartiens à l'unité des S.T.A.R.S. du département de police de Raccoon " lui ai-je dit, tout en notant le numéro de téléphone du QG.

"Peut-être avez-vous entendu parler de nous ? "

Son visage a marqué un étonnement, mais pas sa voix qui restait bien modulée.

" Oui en effet. Laissez-moi vous dire que c'est un honneur de rencontrer un soldat d'élite qui combat le crime au service de la ville de Raccoon. "

" Tout l'honneur est pour moi, Monsieur Johnson. La compagnie Umbrella a toujours soutenu notre travail d'agents S.T.A.R.S., et nous lui en sommes reconnaissants. "

" Pas autant que moi "

Nous nous sommes dit au revoir et me suis dirigé vers la porte.

Puis, arrivé à mi-chemin de son bureau, je me suis retourné et lui ai sorti une réplique de Columbo.

'" OH... avant que je n'oublie, il y a encore une chose que je voulais vous demander. Si Billy est vraiment mort, je suppose que je peux annuler ses adhésions dans toutes les associations scientifiques auxquels il participait. "

La question a semblé l'agiter, comme je l'avais prévu.

"Pourquoi avez-vous dit, ' si ' Billy est mort? Vous en doutez encore? "

" Je doute de tout, Monsieur Johnson, " lui ai-je dit en ouvrant la porte de son bureau.

" Que voulez-vous, je suis un flic ! "

A

Les images et textes de ce dossier sont © Hunk et © Wesker, 2001, pour SurvivHor, utilisés avec leur aimable autorisation.
© The Last Escape 2007