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BIOHAZARD, LE COMMENCEMENT
La traduction du texte est © Umbrella Corp Agent, pour SurvivHor.com © 2001
Remerciements spéciaux à Matthew sans qui rien n'aurait été possible :-))
Merci Matt.
Chapitre 7 :
Les S.T.A.R.S. passent à l'action

La confusion générale régnait dans le bureau des S.T.A.R.S. quand Jill et moi sommes arrivés sur place. Dans un coin de la pièce, l'agent Richard Aiken, l'expert en communication de l'unité âgé de 23 ans, hurlait dans l'éméteur-récepteur du talkie-walkie, tandis que de l'autre côté du bureau, le Capitaine Wesker faisait les cents pas visiblement irrité.

Il nous aperçut Jill et moi, acquiesça de la tête en signe de reconnaissance, et continua de suivre le même tracé sur la moquette du bureau. De toute évidence, notre chef avait beaucoup de choses à l'esprit, et nous ne lui avions même pas encore parlé des zombies.

Aiken hurla soudainement de plus belle, je me suis alors retourné me demandant ce qui pouvait bien le rendre si nerveux.

"Equipe Bravo, c'est le quartier général des S.T.A.R.S. qui vous parle, vous me recevez?" Il laissa s'écouler une dizaine de secondes, avant d'essayer de nouveau:

"Equipe Bravo, c'est l'unité des S.T.A.R.S. qui vous parle. Equipe Bravo répondez !" Dix nouvelles secondes de vide s'écoulèrent, et Aiken appuya sur le bouton de l'émetteur une troisième fois.

J'ai commencé à ressentir une sensation de malaise dans le creux de mon estomac. Il s'était passé quelque chose d'anormal. J'ai traversé la pièce et j'ai interrompu les allées et venues de Wesker.

"Quel est le problème, Capitaine?"

Il m'a regardé pendant un long moment sans prononcer les moindres paroles, je pouvais voir la tension intense qui contractait les muscles de sa mâchoire, comme s'il ne pouvait se résoudre à exprimer la tragédie qui venait de frapper les S.T.A.R.S.

Il réussit enfin à se contrôler et posa une main sur mon épaule.

"L'équipe Bravo a disparu. Elle s'est volatilisée sans laisser de traces."

J'ai eu du mal à encaisser cette nouvelle sur le moment.

"Mais enfin Capitaine ! Ce n'est pas le Triangle des Bermudes. Un escadron d'officiers surentraînés, dévoués au respect de la loi, ne peut pas s'être tout simplement volatilisé."

"L'équipe Bravo a pourtant belle et bien disparu. Suivez-moi par ici, je veux vous montrer quelque chose."

Wesker me conduisit à travers la pièce jusqu'à une carte murale de la ville de Raccoon. Une multitude d'épingles colorées formait grosso modo un cercle autour d'un quartier au Nord-Ouest de la ville.

"Chacune des ces épingles représente le lieu d'un meurtre", expliqua-t-il.

J'ai acquiescé, reconnaissant les endroits où je m'étais rendu lors de mon enquête.

"Vous pouvez voir que les épingles encerclent une zone spécifique, comme le centre d'une cible."

J'ai étudié la carte. Les épingles semblaient encercler une parcelle de terrain où se trouvait une large structure en son centre.

"Ce bâtiment au milieu de la zone, qu'est ce que c'est?"

"C'est l'ancien manoir de la ville. Etant donné qu'il se trouve en plein milieu des lieux des différents meurtres, il me semble logique que le ou les meurtriers peuvent éventuellement se cacher à l'intérieur. J'ai donc envoyé l'équipe Bravo sur place pour enquêter. Cela fait déjà presque trois heures qu'ils sont partis." Wesker passa une main hésitante dans ses cheveux. "Ils ne sont jamais revenus de cet endroit. Pas un seul membre de l'unité n'a donné de signe de vie."

J'ai soupiré, relâchant le souffle que je contenais dans ma bouche. Il était temps de révéler au Capitaine toute l'histoire.

"Jill et moi avons fait la rencontre avec les tueurs", ai-je lancé.

Wesker me perça de son regard. "Vous avez vu les meurtriers? De près?"

"De bien trop près, Capitaine si vous voulez mon avis."

"A quoi ressemblent ils? Je vais prévenir immédiatement un dessinateur du service de police pour faire les portraits-robots."

"Ce ne sera pas nécessaire Capitaine, personne n'aura de mal à reconnaître les tueurs."

"Vous voulez bien m'expliquer?"

"Ce sont des zombies, Capitaine. Des morts-vivants."

Pendant les dix minutes qui suivirent, j'ai raconté à Wesker, qui restait incrédule, tout ce que je savais à propos de cette affaire: le coup de téléphone de Billy, les recherches secrètes, et enfin le Virus-T qui changeait les animaux en des bêtes monstrueuses, les humains en des zombies meurtriers. Jill s'est joint à nous, confirmant tout ce que j'avais dit et racontant au Capitaine comment nous nous étions enfuis de justesse de la cabane de Billy.

Wesker resta silencieux pendant un long moment après que nous ayons fini de raconter notre histoire. Puis il finit par hocher la tête, comme s'il venait lui-même de consentir à accepter toute l'histoire. Il nous regarda Jill et moi.

"Toute cette histoire est plutôt farfelue, et pourtant tout cela a du sens: un scientifique haut placé menant des recherches se voit impliquer de force à travailler sur un projet ultra secret, et quelque chose tourne mal. Très, très mal. Le chercheur, Billy en l'occurrence, finit par créer un virus diabolique qui change des hommes et des femmes ordinaires en des machines tueuses dénuées d'esprit."

"Alors qu'allons nous faire Capitaine?", Ai-je demandé.

"Nous allons retourner en force à l'endroit où l'équipe Bravo s'est volatilisée."

"Qui ça nous?"

"L'équipe Alpha au grand complet." Il fit un mouvement circulaire du doigt en désignant Jill, Barry, Richard et moi. "Nous tous, sans oublier Chambers, Frost et Vickers. Allez, tout le monde sur le toit, l'hélico nous attend."

Dix minutes plus tard, je me suis retrouvé dans les airs à bord de l'hélicoptère, contemplant la toiture vétuste de l'ancien manoir. De l'hélico, la bâtisse avait l'air immense: un amas de flèches couvertes de vignes, de tourelles, d'anciennes fenêtres scellées de plomb et de portails voûtés. Tandis que l'hélicoptère amorçait sa descente, le souffle puissant des pales tournoyantes du rotor de l'appareil aplatissait les hautes herbes en dessous de nous. Peu après, l'engin se posa sur ce qui avait été autrefois la pelouse qui faisait face à l'ancien manoir.

Avec sa prudence habituelle, le Capitaine nous demanda de rester à bord de la cabine de l'hélicoptère tandis que la vitesse des pales tournoyantes au-dessus de nous commençait à diminuer. Les hélices s'étaient presque arrêtées de tourner, quand le bruit du rotor fut soudainement étouffé par un autre son, un cri qui devint rapidement un hurlement, un hurlement si horrible que l'on aurait pu croire qu'il provenait tout droit des portes de l'enfer.

Je pouvais sentir la peur s'immiscer dans la cabine de l'hélicoptère, je pouvais lire la terreur sur les visages de mes coéquipiers tout autour de moi.

"Redfield, Valentine", murmura Wesker d'une voix enrouée, "est ce que l'un d'entre vous sait qui a fait ce bruit?"

"Ça provient certainement des zombies, Capitaine", dis-je, mon regard croisant celui de Jill. "Ils veulent nous faire savoir qu'ils ne sont pas loin."

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Les images et textes de ce dossier sont © Hunk et © Wesker, 2001, pour SurvivHor, utilisés avec leur aimable autorisation.
© The Last Escape 2007